Qualité de l’eau potable à Saint-Pierre du Vauvray (27430)

Voici un courrier que nous avons adressé à l’Agglomération Seine-Eure, le 27 janvier 2025, au sujet de la qualité de l’eau potable.

Depuis le début de cette année, de gros titres de la presse et des reportages indiquent les potentiels risques de pollution au monomère de chlorure de vinyle provenant de la dégradation des canalisations en polychlorure de vinyle (PVC) qui ont permis l’extension du réseau de distribution avant les années 1980. En Normandie, plus de 25 000 km de canalisations ont été installés.

Notre première question concerne l’inventaire de ce linéaire sur notre agglomération. S’il existe, où peut-on se le procurer ?

Dans notre commune de Saint-Pierre du Vauvray, le secteur de distribution du hameau « le Vieux Rouen » est alimenté par le point de captage de Pinterville. Par conséquent, cette zone se situe en fin de distribution de réseau et est donc susceptible de subir cette pollution, car le débit est faible vu le nombre peu important d’habitants et la possibilité de dégradation des canalisations existantes, si elles sont en PVC.

Pourtant, bien qu’en France l’analyse du chlorure de vinyle monomère (CVM) dans l’eau du robinet puisse être rendue systématique depuis 2007 – avec une limite supérieure fixée à 0,5 g/ L – en application de la réglementation (directive 98/83/CE et directive 2020/2184), cette mesure n’a pas été rendue obligatoire.

Nous étant intéressés sur le site de l’ARS (Agence Régionale de la Santé) aux mesures faites sur la qualité de l’eau pour ce secteur, nous n’avons trouvé aucune mesure concernant ce paramètre.

De surcroit, les prélèvements sont effectués au niveau de la commune d’Heudebouville. Ce qui laisse encore quelques kilomètres de canalisations entre les points de consommation et les points de prélèvement.

Pour cela, nous demandons en résumé deux choses :

·      Nous faire parvenir la nature des canalisations dans les secteurs ruraux de l’agglomération.

·      Mettre en place des campagnes de mesure s’il s’avère que des kilomètres de canalisation en PVC alimentent des zones rurales avec un faible débit.

Voici la réponse reçue de l’Agglomération :